Las Cruces
Mon Dieu, qu'il y en a des croix sur cette terre
Dios mío, cuántas cruces sobre esta tierra
Croix de fer, croix de bois, humbles croix familières
Cruces de hierro, de madera, cruces humildes y familiares
Petites croix d'argent pendues sur des poitrines
Pequeñas cruces de plata colgando en el pecho
Vieilles croix des couvents perdues parmi les ruines
Viejas cruces de los conventos perdidas entre las ruinas
Et moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Y yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Immense croix de plomb vaste comme l'amour
Inmensa cruz de plomo, pesada como el amor
J'y accroche le vent, j'y retiens la tempête
Me cuelgo del viento, retengo la tempestad
J'y prolonge le soir et j'y cache le jour
Prolongo la noche y me escondo del día
Et moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Y yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Un mot y est gravé qui ressemble à "souffrir"
Una palabra está escrita, se parece a "sufrir"
Mais ce mot familier que mes lèvres répètent
Pero esta palabra familiar que mis labios repiten
Est si lourd à porter que j'en pense mourir
Es tan pesada de llevar que pienso en morir
Mon Dieu qu'il y en a sur les routes profondes
Dios mío, cuántos sobre los caminos profundos
De silencieuses croix qui veillent sur le monde
De silenciosas cruces que velan sobre el mundo
Hautes croix du pardon dressées vers les potences
Altas cruces del perdón levantadas hacia las horcas
Croix de la déraison ou de la délivrance
Cruz de la sinrazón o de la liberación
Mais moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Dios mío, cuántas cruces sobre esta tierra
Croix de fer, croix de bois, humbles croix familières
Cruces de hierro, de madera, cruces humildes y familiares
Petites croix d'argent pendues sur des poitrines
Pequeñas cruces de plata colgando en el pecho
Vieilles croix des couvents perdues parmi les ruines
Viejas cruces de los conventos perdidas entre las ruinas
Et moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Y yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Immense croix de plomb vaste comme l'amour
Inmensa cruz de plomo, pesada como el amor
J'y accroche le vent, j'y retiens la tempête
Me cuelgo del viento, retengo la tempestad
J'y prolonge le soir et j'y cache le jour
Prolongo la noche y me escondo del día
Et moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Y yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Un mot y est gravé qui ressemble à "souffrir"
Una palabra está escrita, se parece a "sufrir"
Mais ce mot familier que mes lèvres répètent
Pero esta palabra familiar que mis labios repiten
Est si lourd à porter que j'en pense mourir
Es tan pesada de llevar que pienso en morir
Mon Dieu qu'il y en a sur les routes profondes
Dios mío, cuántos sobre los caminos profundos
De silencieuses croix qui veillent sur le monde
De silenciosas cruces que velan sobre el mundo
Hautes croix du pardon dressées vers les potences
Altas cruces del perdón levantadas hacia las horcas
Croix de la déraison ou de la délivrance
Cruz de la sinrazón o de la liberación
Mais moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Pero yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Immense croix de plomb vaste comme l'amour
Inmensa cruz de plomo, pesada como el amor
J'y accroche le vent, j'y retiens la tempête
Me cuelgo del viento, retengo la tempestad
J'y prolonge le soir et j'y cache le jour
Prolongo la noche y me escondo del día
Mais moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Immense croix de plomb vaste comme l'amour
Inmensa cruz de plomo, pesada como el amor
J'y accroche le vent, j'y retiens la tempête
Me cuelgo del viento, retengo la tempestad
J'y prolonge le soir et j'y cache le jour
Prolongo la noche y me escondo del día
Mais moi, pauvre de moi, j'ai ma croix dans la tête
Pero yo, pobre de mí, tengo mi cruz en la cabeza
Un mot y est gravé qui ressemble à "souffrir"
Una palabra está escrita, se parece a "sufrir"
Mais ce mot familier que mes lèvres répètent
Pero esta palabra familiar que mis labios repiten
Est si lourd à porter que j'en pense mourir
Es tan pesada de llevar que pienso en morir
Una palabra está escrita, se parece a "sufrir"
Mais ce mot familier que mes lèvres répètent
Pero esta palabra familiar que mis labios repiten
Est si lourd à porter que j'en pense mourir
Es tan pesada de llevar que pienso en morir
Letra: Louis Amade,
Música: Gilbert Bécaud, Julio 15 1953.
Música: Gilbert Bécaud, Julio 15 1953.
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