viernes, 11 de diciembre de 2015

Cousu De Fil Blanc

Demasiado Obvio



C'était un soir de printemps
Era una tarde de primavera
Je promenais mes vingt ans
Paseaba mis veinte años
En riant, en chantant
Riendo, cantando
Quand je vis en passant
Cuando vi pasando
Ses yeux trop bleus
Sus ojos muy azules

Il s'est approché de moi
Él se acercó a mí
Et de sa chaude voix
Y con su voz cálida
M'a dit tout bas "Je crois
Él dijo en voz baja: "Creo
Qu' c'est pas la première fois
Que no es la primera vez
Qu'on s' voit tous deux ?"
¿Que ambos nos vemos?"

C'était cousu d' fil blanc
Era demasiado obvio,
Il avait tort de chercher
En vano había buscado
Des tas d' mots compliqués
Un montón de palabras difíciles
Il n'a eu qu'à m' parler
Sólo tenía que hablarme
Pour qu'aussitôt j' me mette à l'aimer
Para que pronto empezara a amarlo

C'était cousu d' fil blanc
Era demasiado obvio,
Il a bien vu que j' mentais
Vio que yo mentía
Lorsque je lui disais
Cuando le decía
"J' peux rester qu'un instant
"Sólo puedo estar por un momento,
Y a quelqu'un qui m'attend"
Hay alguien que me espera"

C'était cousu d' fil blanc
Era demasiado obvio,
Lorsqu'il a serré ma main
Cuando apretó mi mano
J' lui ai dit "C' n'est pas bien!"
Le dije "Esto no está bien!"
Et pourtant j' lui laissais
Y sin embargo le debaja
Comme il me caressait
Mientras me acariciaba,
Bien
Bien
On n' s'est rien dit, pourtant
No nos dijimos nada, sin embargo
On s'aimait tout simplement
Simplemente nos amábamos
C'était cousu d' fil blanc
Era demasiado obvio,

Notre amour fut merveilleux
Nuestro amor fue maravilloso
Il semblait que les dieux
Parecía que los dioses
Ne pensaient qu'à nous deux
Sólo pensaban en nosostros dos
Tant nous étions heureux
Mientras éramos felices
C'était si bon
Era tan bueno

Et nous voulions que nos nuits
Y queríamos que nuestras noches
Durent toute la vie
Duraran toda la vida
Nos cœurs n'avaient qu'un cri:
Nuestros corazones tenían sólo un clamor:
Mon amour, mon chéri
Mi amor, cariño
Je t'aime trop!
¡Te amo demasiado!

C'était cousu d' fil blanc

Era demasiado obvio,
Quand il partit un matin
Cuando se fue una mañana
J'ai cru crever d' chagrin
Creí que moriría de tristeza
J' maudissais le destin
Maldecía al destino
Qui m'avait mise sur son chemin
Que me había puesto en su camino

C'était cousu d' fil blanc
Era demasiado obvio,
Comme un matin de printemps
Como una mañana de primavera
Je promenais mes vingt ans
Paseaba mis veinte años
En riant, en chantant
Riendo, cantando
Quand je vis en passant
Cuando vi pasando

Un grand gars épatant

Un gran tipo increíble
Il a bien vu que j' mentais
Vio que yo mentía
"J' peux rester qu'un instant"
"Sólo puedo estar por un momento"
Il a serré ma main
Apretó mi mano
Je n'ai vu que ses yeux
Sólo veía sus ojos
Bleus
Azules
On n' s'est rien dit, pourtant
No nos dijimos nada, sin embargo
On s'est aimé simplement
Simplemente nos amábamos
C'était cousu d' fil bleu
Era demasiado obvio.


 Letra & Música: Michel Emer, 1948.


 


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