sábado, 7 de junio de 2014

Salle D'attente

Sala de Espera


L'un près de l'autre ils étaient là
Uno cerca del otro estaban allí
Tous deux assis, comme endormis
Ambos sentados, como adormecidos
Au bord de la banquette en bois
Al borde de la banqueta de madera
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
A travers la vitre on voyait
A través del cristal veíamos
Le vieux manège qui grinçait
El viejo carrusel que rechinaba
Et sa musique tourbillonnait
Y su música se arremolinaba
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
Et cette musique semblait pousser
Y esta música parecía insistir
La grande aiguille de la pendule
El gran péndulo de el reloj
Avec un bruit démesuré
Con un ruido desmesurado
Démesuré et ridicule
Desmesurado y ridículo
Et cette pendule les obsédait
Y este péndulo los obsesionaba
Cette pendule qui les regardait
Este péndulo que los miraba
Cette pendule qui tourbillonnait
Este péndulo que se arremolinaba
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
Et dans leur tête ça glissait
Y en su cabeza se reflejaba
Manège, musique, pendule...
Carrusel, Música, Péndulo...
La pendule devenait manège
El péndulo se volvía carrusel
Le manège devenait pendule
El carrusel se volvía péndulo
Et leurs souvenirs en cortège
Y sus recuerdos en procesión 
Remontaient, défilaient, s'envolaient...
Subían, desfilaban, volaban...

L'un près de l'autre ils étaient là
Uno cerca del otro estaban allí
Tous deux assis, comme endormis
Ambos sentados, como adormecidos
Au bord de la banquette en bois
Al borde de la banqueta de madera
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
Et quand le train est arrivé
Y cuando el tren llegó
Tous deux ils se sont regardés
Se miraron el uno al otro, 
Et sans un mot se sont levés
Y sin una palabra se levantaron
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
Et dans leur tête ça glissait
Y en su cabeza se reflejaba
Présent, passé, manège...
Presente, pasado, carrusel...
Les souvenirs devenaient présent
Los recuerdos se hacían presente
Le présent devenait souvenir...
El presente se hacía recuerdo...
Et leurs paroles en cortège
Y sus palabras en procesión
Hésitaient, se troublaient, s'envolaient
Vacilaban, se agitaban, volaban
Quand dans le train il est monté
Y cuando el tren se levantó 
C'est elle qui s'en est aperçu
Fue ella quien lo notó 
Et en courant est revenue
Y corriendo volvió
Dans la salle d'attente
En La Sala de Espera
Mais le train avait disparu...
Pero el tren se había ido ...

Vous ne trouvez pas que c'est idiot
No pienses que esto es una idiotez
Une femme qui marche dans la rue
Una mujer que camina en la calle 
Avec une musette et un calot...
Con una mochila y una gorra...

Cet idiot!...
Idiota!...

Cet idiot!...
Idiota!...

Cet idiot!
Idiota!

Letra: Michel Rivgauche
Música: Marguerite Monnot, Noviembre 25, 1957.



Mira el Vídeo

No hay comentarios:

Publicar un comentario