El Chacal
C'était un type phénoménal
Era un tipo fenomenal
On l'avait surnommé le chacal
Fue apodado El Chacal,
Un grand aux épaules magnifiques
Alto con hombros magníficos
L'air d'un sauvage un peu crâneur
Se veía salvaje y algo bravucón
Il avait décroché mon cœur
Había ganado mi corazón
Comme ça, d'un p'tit rire ironique
Así, de una pequeña risa irónica
Le soir à l'heure de l'apéro
La noche a la hora del aperitivo
Il s'amenait dans notre bistro
Se apareció en nuestro bar
Toujours tout seul, sans un copain
Siempre solo, sin un amigo
En sifflotant un drôle de refrain
Silbando un estribillo divertido
Y se mettait au bout du comptoir
Se sentaba detrás del mostrador
Le regard perdu, comme sans rien voir
La mirada perdida, como sin ver nada
J'attendais toujours qu'il me cause
Esperaba siempre que me hablara
Qu'y remue un peu, qu'y fasse quèque chose
Que se moviera un poco, que hiciera alguna cosa
Mais il restait indifférent
Pero se mantuvo indiferente
En sifflotant entre ses dents
Silbando entre sus dientes
Personne connaissait son boulot
Nadie conocía su trabajo
On en parlait derrière son dos
Hablaban de eso a sus espaldas
On disait "Qu'est-ce qu'y manigance?"
Decían "¿Qué es lo que está tramando?"
Les hommes le r'gardaient par en dessous
Los hombres lo miraban por debajo
Les femmes lui faisaient les yeux doux
Las mujeres lo miraban con ternura
Parfois, y avait de grands silences
A veces, habían grandes silencios
La peur montait dans les cerveaux
El miedo subía en los cerebros
"C'est peut-être un flic, ce gars costaud!"
"¡Es posiblemente un policía, este tipo forzudo!"
Mais lui souriait avec dédain
Pero él sonreía con desdén
Et leur crachait toujours son refrain
Y les arrojaba siempre su estribillo
Les mains dans les poches du veston
Las manos en los bolsillos de la chaqueta
Y semblait dire "Venez-y donc!"
Parecía decir "¡Ven aquí también!"
J'attendais toujours qu'il leur cause
Esperaba siempre que les hablara
Qu'y remue un peu, qu'y fasse quèque chose
Que se moviera un poco, que hiciera alguna cosa
Mais il restait indifférent
Pero se mantuvo indiferente
En sifflotant entre ses dents
Silbando entre sus dientes
Et puis un soir qu'il f'sait très chaud
Y luego una noche en que él estaba caliente
Qu' les nerfs étaient à fleur de peau
Los nervios le erizaban la piel
Et qu' ça sentait partout l'orage
Y en todas partes se sentía la tormenta,
Comme il gueulait son sacré refrain
Así como gritaba su sagrado estribillo
Un homme sur lui leva la main
Un hombre sobre él levantó la mano
Alors il bondit, pris de rage
Se levantó de un salto, lleno de rabia
Il s'est battu sans dire un mot
Lucho sin decir una palabra
Mais eux, les lâches, ils étaient trop
Pero ellos, los cobardes, eran demasiados
Alors, bien sûr, je l'ai vu tomber
Entonces, por supuesto, lo vi caer
Et là seulement, il a parlé
Y allí solamente, habló
"Oh, Chacal! je crois que c'est fini"
"¡Oh, Chacal! Creo que todo terminó"
Il était là, couché su' l' dos
Estaba allí, acostado sobre la espalda
Jamais je ne l'avais vu si beau
Jamás lo había visto tan bello
Il avait froid, comme de la fièvre
Tenía frío, como con una fiebre
Mais j'ai voulu goûter ses lèvres
Pero quería probar sus labios
Au moins une fois car je l'aimais
Al menos una vez porque lo amaba
On a jamais su ce qu'y cherchait
Jamás se supo lo que allí buscaba
Plus de chacal, c'était fini!
No más chacal, ¡Se acabó!
Letra: Raymond Asso y Charles Seider
Música: Robert Juel, Noviembre 16 1937.
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